
Equipe de choc : Salut ! Si z'êtes tous confortablement installés, on se
lance ?
Seb : Aller on se lance
Aurélien : On est partis !
Vince : C’est bon
Boris : Ouééé
Ok alors attaquons ! Dans un premier temps, on
n’échappera pas au rituel des présentations toutefois élémentaires à ceux qui
vont ici vous découvrir !!! Alors si vous le voulez bien, une petite
présentation du band ...
Aurélien : On est un groupe Val d'oisien et Yvelinois de power-metal, avec
fortes influences hardcore, math-metal, death, voire néo (et c'est pas un gros
mot !!) pour certains aspects de nos compos.
Seb : Seb à la basse, Boris au chant, Aurélien à la batterie, Vince à la gratte,
Roman à la gratte
Aurélien : On existe depuis 2000, mais la formation date de 2004 avec l'arrivée
de Seb.
Pour tous, s'agit il ici de votre première
formation avec SWATT ou laissez vous chacun d’entre vous déjà un passé musical
actif ?
Seb : Oui j'ai joué avant dans un groupe de néo (Krëma), et encore avant dans un
groupe funk, rock reggae.
Boris : SWATT est mon premier groupe.
Aurélien : Pour ma part, j’étais auparavant dans un groupe de tribal-metal du
val d'oise qui s'appelait Lost Smile, avec qui j'ai fait des enregistrements et
quelques scènes.
Vince : SWATT est mon premier groupe, on va dire sérieux, car j'ai toujours joué
avec des gens mais sans projet concret comme maintenant.
Bon, on a du déjà vous la faire mais le choix du
nom SWATT ... c'est par amour pour le matraquage ? Ou y'a une raison bien
particulière ?
Seb : Ahahaha mort de rire
Vince : On ne nous l’avait pas encore faite celle-là!!!
Aurélien : Rien à voir avec le SWAT ricain (qui n'a qu'un seul T)
Aurélien : Avant tout c'est parce que ça sonne bien... tout simplement, et qu'on
le retient facilement. Ensuite, ça inspire un peu la résignation, comme le
"soit" en français
Vince : Non, en fait, on voulais un nom accrocheur en une seule syllabe et ne
trouvant rien on s'est : " soit....SOIT???...SWATT!!! Ok, c'est un nom qui
claque".
Boris : Au tout début en 2000 quand la formation a vue le jour, le nom du groupe
a été inspiré par l'expression de résignation ("soit !") que l'on utilise quand
tout a été mais que rien ne semble pouvoir changer ou quand on est sur d'une
chose.
Vince : Voilà, SWATT c'est un peu tout ça.
Aurélien : Ainsi swatt-il !
Boris: Donc rien à voir avec les coups de matraque ni le gign ricain, mais si ça
bastonne ce n'est qu'une coïncidence...
Seb : Swatt met les Watts
Hé hé ok .. Cette lumière levée, avant d'entrer
dans votre actualité, j'aimerai marquer un petit retour en arrière jusqu'à votre
dernier mcd, "l'éponyme" Celui ci ayant eu le temps de bien faire le tour, quels
ont donc été les retours qui vous sont revenus ? Ont ils étaient de vos attentes
et parallèlement, vous, avec cette marge, quel regard laissez vous sur ce
premier pas ?
Aurélien : On a eu plutôt des retours positifs, et ça nous a permis de faire des
concerts sur le premier semestre 2005 (une quinzaine) ! Mais on a progressé
assez rapidement après cet enregistrement, et il n'était plus vraiment en phase
avec notre niveau réel.
Vince : En fait, ce CD éponyme a été enregistré en une journée. Il était destiné
au démarchage afin de trouver des concerts et de nous faire connaître auprès de
la scène métal française.
Boris : Disons qu'a l'époque de la première démo, le travail ne bénéficiait pas
encore d'une expérience suffisante pour nous donner entière satisfaction
cependant avec le niveau qu'on avait à ce moment là on a quand même voulu
concrétiser nos morceaux sur une galette afin de démarcher des salles et
d'obtenir des concerts à la clef. Il se trouve que cette méthode nous a permis
de décrocher pas mal
Vince : Les retours ont été positifs; les chroniques, encourageantes; et comme
l'a Aurélien il nous a permis de faire quinze concerts sur le premier semestre
2005.
Aurélien : Il nous fallait un enregistrement beaucoup mieux produit, avec des
compos plus abouties pour vraiment passer un cap. Mais le nouveau Maxi
s'imposait pour vraiment montrer ce qu'on valait
Seb : Le maxi nous a permis de trouver des dates, de nous forger une expérience
scénique, et au final les bons échos du publique et des programmateurs nous
confortent dans l'idée que ce premier opus a été très utile comme outil de
communication. Ce maxi a été pour moi aussi l'occasion d'officialiser ma venue
dans Swatt et d'apporter ma pierre à l'édifice.
Vince : Moi aussi
Tiens, justement Aurélien, puisque tu parles du
maxi venons y !!! "Leaving the concrete" de son nom est sorti voici peu !
Musicalement l'on peut noter une évolution musicale de part des compos plus
ficelées, passage clairs plus structurés etc ... Amenant les présentations en
douceur, quelle évolution pensez vous avoir ici marqué depuis la démo ?
Boris : Déjà sans aucun doute le disque a bénéficié d'une meilleure production.
Ensuite il est le témoignage d'une maturité de composition et de l'évolution
technique du groupe.
Aurélien : Je pense qu'on est arrivé à des morceaux mieux construits, plus
variés dans les riffs. Mais la différence principale, pour moi, c'est qu'on
arrive à présent à beaucoup mieux exploiter les 2 guitares. Sur un titre comme
Leaving the concrete par exemple, les 2 guitares ne font quasiment jamais la
même chose de tout le morceau, avec une guitare, celle de Vince, avec des
grosses rythmiques saccadées, et la seconde qui fait davantage de mélodies ou
d'arrangement, (celle de Roman). Sur un titre comme Leaving the concrete par
exemple, les 2 guitares ne font quasiment jamais la même chose de tout le
morceau, avec une guitare, celle de Vince, avec des grosses rythmiques
saccadées, et la seconde qui fait davantage de mélodies ou d'arrangement, (celle
de Roman). C'est, je pense, ce qui a apporté de la richesse à nos titres, en
gardant toujours l'énergie et la patate originelle.
Vince : Il est clair qu'avec Roman, nous avons chacun un jeu différent. A force
de jouer ensemble on a réussi à créer une espèce d'alchimie entre ces 2 guitares
et cela fonctionne plutôt bien.
Seb : Des morceaux plus lourds et plus posés !
Boris : De Leaving à Furious en passant par Woke up 80 et Wisdom, on écoute du
lourd, du rapide, de l'efficace et du technique, une palette variée qui donne un
rythme soutenu mais assez subtile. Ce que je retient c'est que suite à écoute
pas mal de personnes qui d'habitude s'enferment dans des castes du métal se
retrouvent face à un son assez fédérateur qui plait à la fois aux deatheux, aux
neo metaleux, et aux coreux sans pour autant faire de nous des "adaptables"…
"Adaptables"... ! Musicalement, quelle étiquette
serait pour vous la plus judicieuse pour classer SWATT d’ailleurs ?
Seb : Houla pas facile comme question !
Aurélien : C'est avant tout du Power-metal je pense. On est fans des Pantera,
Sepultura de l'époque, Machine Head, Fear Factory... Mais nous y incorporons
d'autres influences, qui nous permettent de nous différencier, Le chant de
Boris, saccadé et rythmé, apporte un peu le coté nerveux du hardcore, sans
tomber dans le coté bête et méchant de ce style.
Vince : Nos influences, bien que toutes "metal", sont assez diverses et on est
arrivé à un amalgame, je pense, assez diversifié en matière d'influences.
Seb : Moi ce qui me gène, c'est que à chaque fois qu'on a essayé de qualifier
notre zik c'est que d'autres nous ont envoyé balader parce qu'ils n’étaient pas
d'accord... personnellement je préfère ne pas donner d'étiquettes et laisser les
gens en donner une à notre place
Boris : Moi Swatt est mon seul et unique groupe et depuis le début j'ai toujours
voulu faire ce que l'on fait, il n'a jamais s'agit de pomper un style ou de se
la raconter de tel ou tel bord, hardcore, death, etc pour moi et je pense que
c'est pareil pour le groupe, c'est le plaisir et le goût de notre propre son qui
nous fait avancer et qui nous fera évoluer, Swatt, même si on peut pour ne pas
faire de la langue de bois, c'est plutôt du power-core si on est obligé de poser
une étiquette, sinon c'est un groupe efficace qui s'ajoute au paysage métal
français et qui ajoute à l'édifice.
Aurélien : Je sais que le néo à mauvaise presse dans le métal aujourd'hui, mais
cela fait partie de nos influences également, avant tout les premiers Korn ou
les premiers Deftones. Même si le néo est devenu un peu n'importe quoi pas la
suite, il faut avouer que ça a permis de moderniser le métal, et on peut se
permettre plus de choses maintenant (chant clair...)
Boris : De toute façon qui peut critiquer les influences, ça ne serait que de la
mauvaise foi tout le monde use d'influences et c'est en les ajoutant ou en s'en
inspirant que l'on avance !
Seb : Nos compos nous les composons sans nous soucier vraiment du style et c'est
ça qui est important : faire le son qui nous plait
Vince : Il est clair que pour moi, se cantonner à un unique style, fermé que des
gens ont classifié pour des raisons qui m'échappent est complètement ridicule et
dénué de sens. La musique est la musique; quand on l'aime, on écoute de tout et
on fait ce que l'on ressent après. Quand on s'enferme, on se limite!!
Boris : Un bon Led zep ou un Stooges rappelle déjà les prémices de ce qui a
suivi, à la fois musicalement et de part les lyrics, pas besoin forcément de
faire du bourrin pour faire passer des idées ou des émotions qui étaient déjà
d'actualité à l'époque, cette influence là elle est partout.
Aurélien : C'est certain que tout les groupes on leurs bases. Nous savons que
nous ne révolutionnons pas le métal et que nos influences sont nettes, mais nous
essayons tout de même de faire quelque chose de personnel, sans copier de A à Z
tel ou tel groupe. Aujourd'hui, le math-metal est à la mode, alors certains
groupes s'y engouffrent. Résultat : il ne font qu'un pale copie de Meshuggah, ni
plus ni moins. Nous aimons ce groupe, sans vouloir faire la même chose qu'eux !
Boris : Je pense que tant qu'il y a du plaisir dans la musique chacun devrait
pouvoir faire ce qu'il lui plait sans qu'on ait à les juger, rock 'n roll !
Seb : C'est vrai qu'il y a les gens qui aiment la musique, et les gens qui
aiment UN style de musique…
Bien, bien ! Les idéos sont bien défendus, revenons donc au maxi ! On parlait
tout a l'heure des compos, passons côté prod ! Le son se défend cette fois bien
comme il faut !!! Massif, clair... Où tout cela s'est il passé ? Comment ? Et
s'il est à son mieux, quel est votre état de satisfaction actuel ?
Aurélien : Nous avons enregistré chez un particulier, en banlieue parisienne. Ce
qui fait la qualité du son est avant tout je pense, avec le matos utilisé bien
sur, le temps passé et l'investissement de l'ingé son qui nous a enregistré. Il
connaissait le métal, ce qui a permis de bien travailler et d'obtenir le son
qu'on voulait . Aprés coup, nous sommes toujours satisfaits du son, même si le
son des grattes est peut être un chouille en arrière mais je pense que le tout
reste très intelligible !
Vince : Ce particulier avait déjà mixé un morceau de SWATT live pour une compil'
et nous avions été satisfaits du résultat. On a donc décidé d'enregistrer dans
son studio.
Boris : oué on a enregistré dans un studio amateur, mais avec une connaissance
qui met du coeur et professionnalisme à l'ouvrage, ce qui ne débouche pas
forcément sur un son de qualité pro comme on peut en entendre pour les grosses
productions mais qui à notre niveau est déjà très satisfaisant. La production,
il ne faut pas se voiler la face, est une question de moyens, c'est ce que
j'avais dis pour la 1ere démo : quand on à la possibilité de payer un studio, on
a forcément un rendu meilleur, mais dans notre cas et je pense que le groupe est
d'accord, vu les moyens engagés on ne peut être que satisfait, en attendant
encore et toujours mieux pour la suite....l'album peut être….
Vince : Et y a pas de secret : la première démo a été faite en 1 jour et demi,
le maxi en 5 jours. Dès que le groupe aura plus de moyens, on prendra le temps
qu'il faudra pour enregistrer un album digne de ce nom.
Ok ok ! Le tour se faisant, passons au packaging et
également à tout ce qui entoure les textes de "Leaving the concrete" ! Pouvez
vous nous en raconter les lignes motrices, présenter la signification de la
pochette ...
Aurélien : Les textes de Boris sont plutôt axés sur le ressenti, les émotions,
voire les frustrations…
Vince :
On recherchait une dimension assez sombre, oppressante. Le thème de "Leaving The
Concrete" est la place de l’individu dans le monde, la solitude,
l'individualisme, le besoin d'échapper à quelque chose, mais pour quoi?
Boris :
c'est vrai que la pochette colle complètement avec le thème de leaving the
concrete, c'est la possibilité un jour de pouvoir retourner à certaines valeurs
qui s'expriment à la fois dans les individus et a travers un certain
environnement, c'est retrouver la force des éléments et la vérité de
consciences, la faculté de pouvoir s'échapper de ce qui corrompe la vie et les
idées !
Aurélien
: La pochette est une photo prise par notre graphiste. Elle s'accordait
parfaitement avec les paroles de notre titre Leaving the concrete, qui parle de
"quitter le béton", du coté oppressant des villes, du coté impersonnel, du
manque de racines qu'on peu y ressentir. C'est avant tout l'être humain
confronté à un environnement qui l'est de moins en moins, et aux émotions que
l'on ressent par rapport à ca
Boris : oué et le fait qu'en prenant un peu de recul sur les choses, on
s'aperçoit qu'il n'y a pas grand chose de sensé dans les gestes et les actions
qu'on mène quand il s'agit de répondre à l'attente d'une société sourde et
aveugle lancée pleine bourre sur un but qu'elle ne connaît même pas ou qui ne
concerne qu'une infime part d'elle-même. Ce n'est pas simplement l'image des
bâtiments ou le lieu qui peut frapper mais également l'ambiance sombre et terne
qui laisse place, en considérant la position du sujet, à toutes les
subjectivités. Ambiances que l'on retrouve sur le site et en général en ce qui
concerne Swatt !
Avec tout cela, cd pressé, pochette imprimée, prod
pro ... je suppose que vous avez du également misé sur la pub et le démarchage
!! Quels en sont les premiers retours ? Comment les amateurs de SWATT réagissent
ils à ce nouvel essai ? Quels avis des zines spécialisés et s'il y a, avis des
labels ?
Aurélien : On vient juste de commencer les démarchages, alors les retours
viennent petit à petit, tant pour les salles que les zines spécialisés . Pour
les labels, on attend un peu plus de retours presse justement, et le matériel
promotionnel pour envoyer notre cd...ce sera fait en octobre certainement. Mais
le peu de retour qu'on a eu jusqu'a maintenant sont très positifs, surtout au
niveau des salles. L’une d'elle nous a appelé dans le quart d'heure qui a suivi
la réception du cd pour nous faire jouer, alors on a de l'espoir !!!
Boris : La vérité c'est que la sortie est toute fraîche donc les retours vont
arriver, mais si l'on s'en tient au résultat obtenu avec nos méthodes pour la
première démo, je pense qu’on n’a pas d'inquiétudes à se faire pour les concerts
et les échos à venir. On a décroché une quinzaine de concerts sur le premier
semestre 2005 avec la première démo et de bonnes chroniques, donc si le MCD est
à la hauteur de nos espérances ça devrait se passer aussi bien voir mieux !
Seb : On a déjà eu une première chronique sur heuuuuuuu La part d'ombre !!
Boris : Nous sommes confiants et motivés, je pense que c'est une recette qui
paye !
Aurélien : A noter que nous jouerons avec Gojira dès jeudi prochain...la rentrée
s'annonce donc plutôt bien pour nous !
!! Tiens, venons justement aux concerts !!! Avez
vous déjà eu l'occasion de présenter ce nouveau set sur scène ? Des avis ?
Sinon, un concert de SWATT ça ressemble à ... ?
Aurélien : Non, c'est la première fois qu'on fera le nouveau set en live !
Donc...pression. Concernant notre prestation sur scène, Nous avons consacré les
derniers mois au travail scénique. Nous faisons appel à présent, en plus d'un
ingé son perso, à un ingé lumière, afin de créer une ambiance personnelle, plus
pro. Notre ingé lumière est le même que Zuul FX !
Boris : Bon là on reste sérieux mais en concert il s'agit de se faire plaisir et
donc et ça passe par le partage, les bons délires les rencontres, avec les
programmateurs les technicos, le publique forcément et c'est une alchimie qui
s'ajoute à ce que l'on peut dégager sur scène, on se fait plaisir avant tout et
on partage avec ceux qui nous suivent.
Vince : En fait, on a réarrangé 3 des 4 morceaux de la démo que l'on a testé sur
scène et ça l'a fait. On a aujourd'hui 2 morceaux supplémentaires que nous
allons jouer pou la première fois sur scène Jeudi.
Seb : Premier concert avec notre nouveau set jeudi prochain avec Gojira, ça part
sur les chapeaux de roues !!!
Vince : Sinon, les morceaux de "Leaving The Concrete" ont été bien appréciés du
public.
Bien .. le tour étant fait, si vous nous parliez un
peu de la scène métal par chez vous ! Quel courant tourne le mieux en ce moment
? Quels sont les groupes pour lesquels vous marquez un intérêt ? Ug ou pas. Et
également dans un souci d’aide, trouvez vous que les activistes du Val d'Oise
sont assez nombreux et font un bon boulot ?
Aurélien : On a la chance d'avoir un réseau, le
combo 95, qui nous aide à nous structurer et à être diffusés. Ce réseau regroupe
toutes les salles du département, et est en relation avec les autres réseaux
d'île de france. Ainsi, on bénéficie d'une bourse d'aide à la diffusion qui nous
facilite l'accès des salles d'IDF.
Vince : Personnellement, dans les groupes locaux, j'aime beaucoup : Zuul FX,
"????", Inhatred, Why Draft, Pitbulls In The Nursery, BBA...
Boris: Ecoute c'est assez étonnant parce que plus on y regarde et plus on
s'aperçoit que le métal.... ça bouge grave y'en a partout ça communique, ça se
bouge de partout, et le public est quand même vachement réceptif, d'ailleurs ça
engendre des situations ouf du genre 6 concerts dans le coin en même temps et
donc un public modéré, bref vue du 78/95, tout baigne pour la famille! C’est
vrai aussi que le 78 et le 95 fournissent en son et sont en plus représentés par
des groupes à forte notoriété, bref on est un peu dans le berceau du métal ici,
d'ailleurs les chroniqueurs ne s'étonnent plus du nombre impressionnant de
groupes qui arrivent du coin, c'est carrément bon
Aurélien : Comme le Vince, plusieurs groupes du coin commencent à bien marcher.
La scène métal est plutôt bien développée, même si ça reste un peu parfois
chacun pour soi...mais bon...la scène métal est tout de même vivante. Plus
généralement, les groupes français qui se détachent sont pour moi Gojira,
Dagoba, Black bomb A et Scarve .
Vince : Carrément!!
Seb :On est en contacts avec quelques groupes notamment VTM (void thru
materialism) avec qui nous projetons de partager quelques dates, et aussi
Inhatred, et d'autres groupes avec qui on a déjà joués : Whydraft, Haiku, Days
of decline, etc....
Aurélien : D'autant que la scène française se développe de mieux en mieux, avec
de très bon groupes, et ce malgré un handicap en France, qui n'est pas vraiment
à la base un pays très rock n roll (cj J. Hallyday, symbole de rock en France
!!!!??!) Globalement, je trouve la scène française et européenne (Meshuggah, The
Haunted...) plus intéressant aujourd'hui que la scène ricaine, qui semble avoir
du mal à se renouveler !
Ok…. Tiens, la fin approchant quand même, à ceux
qui désireraient se procurer vos mcd, quelles démarches suivrent, lieux où
trouver etc ... Par ailleurs, je crois également que des tee shirts suivront ..
Aurélien : Le plus simple pour l'instant reste de venir à nos concerts, ou de
nous envoyer un mail à info@swatt-music.com , ou par l'intermédiaire de notre
site internet
www.swatt-music.com . Des lieux de distributions arriveront très
bientôt sur Paris et dans le 95 et 78, mais nous attendons notre matériel de
promo pour cela, certainement le mois prochain. Il faudra continuer à se
renseigner sur notre site !!
Boris : l'ancienne démo était à la fnac en dépôt vente et dispo dans les
magasins art de vivre etc...
Vince : Et tout sera diffusé et annoncé par le biais de newsletters régulières.
On peut s'inscrire à la newsletter sur notre site
Aurélien : Nous espérons pour très bientôt une distrib plus large,
essentiellement en IDF....mais c'est sûrement pas pour tout de suite !
Tiens, avant de finir, s'il vous était possible de
donner une forme physique à la zik de SWATT, ce serait ?
Seb : une infirmière, non je rigole…
Aurélien : Dur ta question .... un ornithorynque... C'est un mélange de plein de
truc, et pourtant ça reste cohérent !!
Seb : ahahaha oué un ornithorynque !
Vince : Une spirale qui se rétrécit et s'agrandit en tournant sur elle même dans
le sens des aiguilles d'une montre; les branches de la spirales sont les "S" de
SWATT.
Aurélien : Non, en fait j'en sait rien !!
Héhé.. ! Eh bien, je pense qu'on peut finir là
dessus alors, vous en pensez quoi les gars ?
Aurélien : Ok. En tout cas c'était très sympa cette petite interview !! C’est
cool !
Seb : Yep nickel si ça te vas nous on a bien tripé !!!
Vince : kool pour moi!! Merci bien pour l'intie!!
>>> Le
lien :
http://www.swatt-music.com/
>>> Lire la chronique
de "Swatt"
>>> Lire la chronique
de "Leaving the
concrete"
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