Nouvel illustrateur à passer par les lignes de La Part d'Ombre Grégory Lê est de ceux qui aiment et savent toucher à tout. Musique, bande dessinée, cinéma... Infographiste en free lance c'est le travail effectué avec le groupe DVORHEAD qui m'a amené à découvrir au delà cet artiste à l'aise autant dans l'horreur, le fantastique que l'humour...
INTERVIEW REALISEE EN MAI 2007

 

 

 

 

 

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Salut Greg. Artiste polyvalent, avant que l'on y vienne ce serait déjà bien de faire connaissance, qu'est ce que t'en dis ! Alors qui es-tu gars ? D'où viens-tu? Et là étant, en grosse partie, la raison de ta présence ici, depuis quand fais-tu joujou avec cet attrait artistique qu'est le dessin ?


Salut! Alors je m'appelle Grégory Lê, je suis illustrateur / infographiste, j'ai 29 ans et je vis en Lorraine. Dans mon souvenir, j'ai toujours eu un crayon dans la main et je crois que j'ai commencé à dessiner dès l'âge de 3 ans, mais à l'âge où d'autres s'arrêtent de gribouiller, moi j'ai continué et je ne me suis plus arrêté depuis.

Bien, si je disais polyvalent c'est qu'en me rendant sur ton site j'ai découvert que tu t'attelais autant à la B.D., qu'aux illustrations, à la communication visuelle, qu'aux affiches, et bien sur logos et packaging cd... Bref, j'en ai passé, mais il semblerait que tu sois à l'aise, et curieux, de tout domaine et support que le dessin puisse offrir ! Est-ce le besoin qui t'a amené vers tant de variétés ou plus un plaisir insatiable de dessiner, avec ce perpétuel besoin de varier les plaisirs ?


Je ne me suis jamais imposé de barrière, j'ai toujours aimé explorer les styles et les genres, c'est toujours très enrichissant. Par la suite, il est vrai que ça m’a servit dans mon activité de pouvoir proposer un éventail très large.
J'essai d'être le plus complet possible aussi pour pouvoir, quand c'est possible, poursuivre une direction artistique tout au long d'un projet : comme par exemple faire des illustrations pour un album, les mettre en page dans le livret et m'occuper du packaging pour finaliser le tout.
La curiosité est-elle un mauvais défaut? Je ne crois pas, en ce moment je fais des dessins archéologiques, un truc que je n'avais jamais fait jusqu'à présent, on m'a proposé d'essayer avec toutes les contraintes que ce genre de dessin impliquent, mais j'y ai trouvé mon compte! Non seulement c'est très intéressant (je suis féru d'Histoire), mais en plus ça développe un autre aspect technique qui me sera forcément utile.

Certainement ! Avant que l'on ne se s'attarde sur tes travaux, j'ai remarqué que tu ne t'intéressais pas (sinon très peu) à la retouche, principalement sur base de photos. Est-ce parce que le désir de création doit, pour toi, prendre sa source sur page blanche ? Ou voici là un domaine peut-être dans lequel tu ne t'es pas encore trop aventuré ?


C'est vrai que c'est un domaine que j'ai très peu explor
é pour le moment, car tout d'abord, je ne suis pas photographe moi-même, ça limite le matériel de base et ensuite j'ai longtemps eu une appréhension infondée quand à la retouche photo : Une peur de vite tomber dans le "kitch" et le "dégueuli infographique"! Et puis, j'ai pu rencontrer et voir des artistes spécialistes de ce domaine qui m'ont fait changer d'avis et m'ont dévoilé l'étendu des possibilités.
Mais je suis en train de me
rattraper, récemment, j'ai dû réaliser des affiches pour des courts-métrages d'après des photos de tournage et j'ai trouvé ça vraiment passionnant et les réactions vis-à-vis de mon travail, étant plutôt positives, m'encouragent à poursuivre! Il y a aussi un groupe de métal symphonique qui m'a contacté pour faire la pochette de son nouvel album et m'a déjà annoncé que je devrais travailler à partir de photos, l'aventure continue donc...


Agrandir l'imageOk. Humour et série noire sont, semble-t-il, les expressions dans lesquelles tu aimes le plus t'exprimer. Quelles ont été les influences filmographiques, littéraires, illustrées ou musicales qui t'ont donné envie de travailler sur ces directions ?


J'ai dû commencer avec les de
ssins animés que je voyais à la télé et avec les comics Marvel que j'achetais chez mon marchand de journaux. Ensuite, la magie du cinéma a fait son effet. Je suis un fan absolu de cinéma fantastique et horrifique, c'est pour moi le genre le plus libre qui existe, il n'y a pas de barrière que celle de son imagination. Enfant, j'ai été traumatisé par The Thing (la Chose) de John Carpenter, je dessinais déjà à cette époque, mais après ce choc visuel, j'ai commencé à dessiner des monstres et des êtres difformes au grand désarroi de mon entourage.

Héhé.... Y a t'il un domaine dans lequel tu te sentes d'ailleurs plus à l'aise et prends plus de plaisir à créer ?


Non, pas spécialement.

La Bande Dessinée semble tenir une part importante de tes réalisations. Est-ce un domaine dans lequel tu aimerais te faire remarquer ?


Justement, je suis en train d'essayer! J'ai conçu, en collaboration avec un scénariste, un projet de BD qui se nomme NEFAST. Une idée qui a germé en 1993, à cette époque, j'étais un joueur acharné de jeux de rôles et j'avais créé mon propre jeu dans un style médiéval fantastique. Après avoir délaissé les parties endiablées, j'ai gardé cet univers de côté quelques années, jusqu'au jour où je me suis dis que ce serait dommage de délaisser ce "matériel", avec un "background" aussi développé, pourquoi ne pas en faire une BD? J'avais envie de raconter une histoire, de sortir de la simple illustration, de faire vivre des personnages à travers une aventure épique.
Je me suis mis a travailler sur les personnages princi
paux et sur une trame principale, mais c'était un tel fouillis que j'avais du mal à organiser toutes mes idées et j'ai donc proposer à un ami, Kévin Kazek, de travailler sur le scénario et sur les dialogues. Quelques jours plus tard, il est arrivé avec un premier jet très convaincant, il avait parfaitement compris l'ambiance, l'esprit et les personnages. Il a été même plus loin en créant toute une mythologie, une chronologie, un calendrier spécifique, une unité de mesure, etc.
Malheureusement, notre dossier n'a rencontré jusqu'à présent que des refus de la part des éditeurs. Mais je persévère et tente d'améliorer mes planches et l'histoire dès que je le peux, car même si c'est un projet personnel qui me tient à coeur, il passe après les projets professionnels.

Bien, on est là, tu le sais, sur un zine métal, alors parlons un peu des réalisations que tu as fait dans le milieu. Quand je regarde les travaux fait avec DVORHEAD et ROTTEN POODLE notamment, j'ai l'impression que tu t'es bien éclaté. L'artwork cd, principalement extrême, c'est quelque chose que tu aimerais faire plus souvent ?

 

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Ouais, c'est sûr que ça me plairait bien! C'est peut être là que je m'éclate le plus! C'est vraiment jubilatoire!
Il y a 2 aspects révélateurs dans ces exemples mentionnés et qui montre l'étendu dans le domaine de l'artwork extrême, celui de la pochette de DVORHEAD montre un univers sombre mais très sérieux, où j'ai principalement bossé en 3d. Tandis qu'avec celle de ROTTEN POODLE, on bascule, sans être péjoratif, dans le "grotesque" et le grand guignol du gore, avec un dessin traditionnel et une colorisation infographique.

Tu as comme tu en parlais au dessusAgrandir l'image également travaillé pour la cinématographie...


Oui, j'ai travaillé sur quelques courts-métrages, à différents stades : le storyboard, les concepts d'effets spéciaux ou encore les designs de maquillage, et il m'arrive aussi parfois de réaliser des visuels comme les affiches ou encore les packagings dvds.
Par exemple, pour le court-métrage "Absence" de Kevin Lecomte, qu'il vient de terminer et qu'il s'apprête à présenter à de nombreux festivals (dont le Short Film Corner à Cannes), j'ai bossé sur le visuel du maquillage que porte l'actrice Catherine Lach
ens, ensuite j'ai travaillé sur le storyboard et enfin sur la conception de l'affiche.
 

...Et participé au Fantastic'Arts ! Un mot sur les avantages et plaisirs que tu y as trouvé ?


C'était la deuxième année consécutive que je participais à ce festival, c'est un immense plaisir et un rêve de se retrouver dans ce cadre si spécial. D'une part ça me permet de sortir de ma "grotte", de présenter mes travaux, de rencontrer des gens et bien sûr, en tant que fan, de voir pleins de films!!!
D'autre part, c'est un lieu qui permet de se faire pas mal de contacts, c'est notamment à cette occasion que j'ai pu m'impliquer dans des projets de courts-métrages fantastiques.

Ok, basculons sur le côté professionnel à présent. A la vue de tous ces travaux je suppose que tu évolues en Freelance. As-tu un travail en parallèle ou parviens-tu à vivre de cette activité ?


Cela va faire bientôt 2 ans que je suis freelance à plein temps et que je me consacre uniquement à mon activité. "Vivre" difficile à dire, avec ce genre d'activité on vit plutôt dans le présent avec une épée d'Amoclè
s au-dessus de la tête, en sachant très bien que les lendemains peuvent s'annoncer très difficile. Alors j'peux justeAgrandir l'image dire, aujourd'hui ça va bien!

Comment s'organise la rencontre avec tes clients ? Est-ce toi qui part à leur démarche, le bouche à oreille qui les amène à toi ? La plupart des illustrateurs freelances cherchent à gagner les grandes villes, le besoin étant pour trouver la clientèle. As-tu pour ta part et dans le besoin du suivre cette "migration" ?


Quand j'ai eu terminé mes études (DESS Images de synthèse à Strasbourg), grand nombre de mes collègues ont effectivement rejoins les grandes villes et bien évidemment la capitale. Quand à moi, j'suis tout simplement revenu chez moi en Lorraine en espérant contri
buer à l'édifice de la création "à la maison". Après avoir galéré de petits boulots en petits boulots qui n'ont rien à voir avec l'illustration (éboueur, déménageur...), d'entretiens en entretiens et de stages de formation en stages de formation, j'ai bien cru qu'ils avaient eu tous raison de s'orienter géographiquement vers les grandes métropoles, mais quand au bout d'un an d'errance, j'ai finalement décidé de tenter le tout pour le tout en optant pour le freelance, j'ai pu saisir des opportunités et me lancer franchement. Après le bouche à oreille a fait son petit effet.
Et de toute façon, grâce à l'outil formidable qu'est internet, le problème de la distance ne se pose quasiment plus. J'arrive aussi bien à travailler pour des groupes de Bretagne, des réalisateurs de Paris qu'avec des sociétés multimédias dans le sud.

S'il est un point noir dans le statut de freelance c'est qu'il ne faut pas regarder les heures de travail! N'est ce pas... Parles moi donc un peu de la journée type que berce ton quotidien?


Pour ce qui est du travail en lui-même quand j'arrive à bien m'organiser, si le planning n'est pas trop tendu et les délais respectables (ce qui est bien rare), j'ai un emploi du temps assez normal, presque des heures de bureau, ce qui est important pour une vie sociale équilibrée. Mais lorsque ça se complique, les nuits et les week-ends sont plus courts. J'essai de partager, quand c'est possible, ma journée en 2 parties, et ainsi d'alterner : le matin, je bosse sur un projet et l'après-midi, je passe à un autre travail. Et puis des fois je fais des trucs qui sortent de l’ordinaire et qui peuvent surprendre, par exemple, il y a peu de temps, je suis allé assister à une séance de dissection dans une faculté de médecine afin de me documenter pour un prochain court-métrage. Conclusion la routine est agréable que si elle est cassée de temps en temps !!
 

 

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En parallèle, tout travail mérite salaire. Comment appliques-tu tes tarifs? Les cales-tu selon les possibilités, selon que tu aies affaire à un groupe, une entreprise?


Je m'adapte effectivement selon les circonstances et suivant ce qui est demandé. Après certains viennent déjà avec un budget qu'ils veulent all
ouer à la conception graphique et d'autres t'imposent leur tarif.
Ce qui est difficile, et comme l'a souligné Yoz (cf.interview yozartwork), c'est de faire admettre à certaines personnes que l'illustration, ça reste tout d'abord un vrai travail!

Oui... Sinon, parlant de Yoz, exerces-tu des collaborations avec d'autres personnes du milieu de la création? Y-a-t'il certaines réalisations qui sont, je veux dire, faîtes en groupe? A l'opposé le milieu de l'infographie et, tu le sais, assez en vogue, et la concurrence y fait crûment rage. Ressens-tu comme une... compétition?


Oui, il m'arrive de bosser avec d'autres personnes mais plus en terme de complémentarité de compétences : un scénariste, un photographe, un informaticien multimédia, un monteur, un maquilleur, etc. Bien que j'aimerais travailler en collaboration avec d'autres dessinateurs, l'occasion ne s'est pas encore présentée.
Non, personnellement, je ne ressens pas du tout de compétition, chaque artiste a sa propre vision, sa sensibilité, son style, son genre. Et si quelqu'un choisit un illustrateur plus qu'un autre c'est parce qu'il considère que celui-ci sera à même de matérialiser son concept, d'être le plus proche de sa vision.

 

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Divers illustrations que tu as choisis tapissent cette interview. Peux-tu nous les présenter un peu en détails ?


-Pour la pochette de l'album "House of pain" de DVORHEAD, j
'ai eu des directives sur le concept : l'histoire d'une maison hanté par l'esprit d'un enfant mort-né, après libre à moi de la représenter. J'ai principalement travaillé en 3d pour donner un aspect réaliste et organique surtout au niveau des textures. J'aime bien travaillé avec une dominante de couleur quand je réalise l'intégralité d'un livret, là j'ai choisit le rouge.
-Pour le groupe de grind ROTTEN POODLE, j'ai eu comme simple explication : "un type qui bute des caniches dans une cave!", j'ai donc imaginé un tripe avec un psycho killer, à la manière du tueur de Saw mais au lieu du masque de porc, il porte un crâne de chien. Je me suis aussi documenté sur la fête du Bok en Corée, période où la viande de chien est abondamment consommée et les animaux horriblement torturés. Loin de moi l'idée de critiquer une pratique alimentaire (on mange bien
nos mignons petits lapins et autres jolies meumeus) mais il est dit dans ce pays que plus l'animal souffre plus sa viande est bonne!
-Pour le personnage du MOUTHMAN avec sa bouche à la verticale, c'est une image qui provient directement de l'un de mes cauchemars, son aspect grotesque a quelque chose de terrifiant. Il me fait penser aux monstres de Clive Barker. J'ai fait cette illustration dans le cadre de mon expo à Fantastic'Arts.
-ALEX'S CREATURE : comme son nom l'indique c'est une créature issue de l'un des cauchemars d'Alex, une amie. Elle m'avait donné un petit croquis rapidement griffonné au stylo-bille et m'a demandé d'en réaliser une illustration.
-BD NEFAST : Dans un style plus cartoonesque, Voici les 2 personnages principaux de ma BD d'heroic-fantasy NEFAST, Pigwill le korg-porc et Browny le gnome aérien. Ce sont des parias et des voleurs qui, sans le vouloir, vont être étroitement liés au destin de leur monde. Une aventure épique, décalée et légèrement gore que j'espère pouvoir mener à terme.

Ok. Quelques brèves questions pour connaître un peu plus ta manière de travailler. Libre à toi de t'attarder sur les réponses...


Papier ou pc ?


La base de tout reste le papier. Je débute toujours par un crayonné plus ou moins avancé. Ensuite tout dépend du rendu, je peux encrer ou peindre (acrylique ou aquarelle) par la suite ou tout simplement scanné mon croquis et poursuivre sur pc.

Logiciels utilisés/préférés ?


Je travaille depuis toujours avec Photoshop, c'est un logiciel complet et puissant.

PC ou MAC ?


Ça étonne souvent les gens, mais je travaille avec un PC.

Jour ou nuit ?

 

Jour quand tout est normal.

Pour finir, une nouvelle série mais d'ordre personnel ;)


Tes bédés et dessins animés
cultes ?


-Pour les bédés : V p
Agrandir l'imageour Vendetta d'Alan Moore et David Lloyd. L'homme qui marche de Jiro Taniguchi. Approximativement de Lewis Trondheim. From Hell d'Alan Moore et Eddie Campbell. Blueberry, la mine de l'allemand perdu de Giraud. Le grand pouvoir du Chninkel de Vanhamme et Ronsinski. Corto Maltese en Sibérie d'Hugo Pratt.
-Pour les dessins animés : Tout ce qu'à fait Hayao Miyazaki, il est pour moi le narrateur universel.

Les albums qui t'accompagnent dans tes travaux ?


Très difficile de répondre, je suis un gros consommateur de musique et je ne compte même plus les albums que comporte ma discothèque. Quand je travaille pour un groupe, j'écoute beaucoup sa musique (dans la mesure du possible) pour m'en imprégner.


Sinon, j'écoute différents styles de métal (en grosse partie) selon mes étapes de travail : pour le crayonné ou le croquis qui se veut un peu plus libre et "fou", c'est plutôt du violent (grind, death, black, etc.), pour la phase d'encrage qui se veut un moment plus contrôlé et précis, je m'oriente vers de la musique d'ambiance (ambient, gothic, symphonic, doom, folk, acoustic, BO de films, etc.), et après pour la colorisation, je peux me relâcher et tout le reste y passe (hardcore, indus, punk, rock).
Sinon les derniers albums sur lesquels j'ai bien accroché : Black Stone Cherry, Aborted, Monstrosity, Daath Mumakil, Dimmu Borgir, Scarve, Killswitch Engage, Eluveitie, Vintersorg, Loreena McKennitt...

 

La réalisation (si, il en faut une !!!) dont tu es le plus fier ?


Ben, c'est vraiment pas évident
mais comme tu insistes, je vais dire la dernière en date, la pochette pour le groupe de grind ROTTEN POODLE. Pourquoi c'est si difficile de choisir? Parce que je suis un éternel insatisfait, je ne m'attarde pas sur ce que j'ai fait car sinon je n'y trouve que des défauts, alors je préfère passer à une autre réalisation. Ce que j’ai créé avant a peu d'importance. C’est ce que je fais maintenant qui l’est et de toute manière je ne peux pas retoucher ce qui est terminé et je n’en ai aucune envie. Ce qui est important, c’est le présent.
Mais néanmoins, il arrive parfois que je remarque une certaine évolution dans mon travail, un progrès aussi infime soit-il, et c'est exactement le cas avec cette illustration.
 

 

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Des activités externes au dessin dans le monde du métal ?


Le dessin me prend la grande majorité de mon temps, professionnel et extraprofessionnel et bien que le métal (dans toute sa variété) soit ma musique de prédilection, je n'ai pas d'autre activité en relation avec lui que le dessin, mis à part acheter un nombre important d'albums chaque mois et d'aller de temps à autre à des concerts. J'aurais aimé jouer dans un groupe, plus jeune, j'ai joué de la batterie pendant de nombreuses années, mais j'ai dû m'arrêter pour des raisons diverses et variées. J'ai préféré me consacrer à ma première passion et progresser dans ce domaine.

Ok. Bien, nous y voici. En espérant avoir faite le tour de la chose, je te remercie pour cet échange Greg, et te souhaite, une simple et excellente continuation. Pour conclure, je te demanderai pourquoi "Gengis Khan" ?


Et bien Merci pour cette excellente interview et j'te souhaite également une bonne continuation à toi et à La Part d'Ombre!
Hé! Hé! Hé! Pourquoi Gengis Kahn ?! A l'époque, je cherchais un pseudo et comme celui de "Greg" était déjà pris (par le dessinateur d'Achille Talon) et qu'il était un peu trop commun à mon goût, je me suis orienté vers mes origines vietnamiennes, mon grand-père paternel s'appelait "Kahn", et puis ma passion pour l'Histoire asiatique et surtout celle de Gengis Khan à fait le reste. J'ai donc opté pour Gengis KaHn (en gardant l'orthographe du prénom de mon grand-père) en référence au plus grand conquérant de tous les temps! Un homme de génie à la personnalité exceptionnelle : à la fois destructeur et bâtisseur, à la fois guerrier redoutable et empereur éclairé.
 

 

>>> Le site : www.kahn-illustrateur.com

 

 

 

 

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